Le divorce peut être contentieux et prononcé par le Juge aux Affaires Familiales (JAF) du Tribunal de Grande Instance compétent, s’il s’agit d’un divorce accepté (article 233 du Code civil), d’un divorce pour altération définitive du lien conjugal (article 237 du Code civil) ou d’un divorce pour faute (article 242 du Code civil).
Vous pouvez également décider de faire un divorce sans juge par consentement mutuel par acte d’avocats qui consiste en une convention de divorce rédigée par chacun des avocats des époux et qui sera enregistrée au rang des minutes d’un notaire. Le Juge n’homologue donc plus la convention.
La différence entre ces deux types de divorce (devant le juge ou par acte d’avocats) réside dans le fait que le divorce par consentement mutuel requiert un accord sur TOUTES les mesures concernant à la fois les époux et les enfants.
Pour comprendre plus amplement les différents cas de divorce en France, je vous invite à consulter la page « Quels sont les différents types de divorce ? »
Comme toute procédure impliquant le recours à la justice, la décision de divorcer se doit d’être mûrement réfléchie car elle implique des conséquences juridiques, familiales mais aussi financières.
Le divorce est une procédure bien souvent longue.
Si le divorce par consentement mutuel peut être fait en quelques mois (si le dossier ne comporte pas de difficultés particulières), le divorce judiciaire est quant à lui dépendant des délais d’audiencement du Juge aux Affaires Familiales, et la procédure peut ainsi durer plusieurs années.
Il faut également prêt à cet aspect, un divorce ne se faisant malheureusement pas du jour au lendemain.
Les conséquences juridiques sont d’une part celles entre époux et d’autre part celles concernant les enfants.
Cela met un terme à la vie commune, ce qui implique nécessairement un changement familial également.
Et financièrement, on ne peut le nier, un divorce coûte de l’argent.
La procédure de divorce est une procédure à représentation obligatoire, ce qui signifie que vous devez être assisté(e) par un avocat et donc qu’il vous faudra vous acquitter d’honoraires auprès de cet avocat.
Si n’avez pas de ressource suffisantes, vous pouvez solliciter l’Aide Juridictionnelle.
Par ailleurs, la liquidation du régime matrimonial est un point qu’il vous faut régler avec un notaire, qu’il faudra également rémunérer.
Ce notaire devra établir un partage des biens acquis durant le mariage et faire ce que l’on appelle « un acte liquidatif ».
L’acte liquidatif prendra en compte le fait que vous ayez fait un contrat de mariage au préalable, ce qui change le régime matrimonial adopté.
En cas de signature d’un contrat de mariage, vous êtes sous le régime de la séparation de biens alors qu’en l’absence de contrat de mariage, vous êtes sous le régime de la communauté réduite aux acquêts.
Par ailleurs, au cours de la procédure elle-même, des sommes pourraient être mises à votre charge d’une part au titre de la pension alimentaire au titre du devoir de secours et d’autre part au titre de la contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants.
Ensuite, lors du prononcé du divorce, le Juge aux Affaires Familiales pourra condamner l’un des époux dans son jugement de divorce, à une prestation compensatoire qui est le relai de la pension alimentaire au titre du devoir de secours (articles 270 et 271 du Code civil).
Qu’il s’agisse d’un divorce par consentement mutuel ou d’un divorce contentieux, tous ces points se devront d’être abordés donc veiller à prendre une décision ferme et éclairée avant de vous engager dans une procédure de divorce qui peut être longue, couteuse et fastidieuse.
Il n’existe pas de méthode pour annoncer un divorce, mais l’important est d’être sûr(e) de sa décision.
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